Bataille de couteaux ♥.

La nuit se promettait tourmentée. La pleine lune empêche toujours de dormir, c'est bien connu. La pluie s'écrasait avec violence sur le toit et les fenêtre de l'internat Kimochi. De plus, aidant la lune à éclairer le ciel, quelques éclairs lumineux éclataient. Tout d'abord dans le plus grand des silences... Puis grondant avec une puissance sans pareil au dessus des pensionnaires.

Les couloirs étaient tous éteints. D'en bas, la pluie paraissait deux fois plus forte, et le vent soufflait énormément, semblant presque faire trembler les murs.

Quand le tout se calmait pour un court instant, quelques craquement du parquets s'entendait. Entre eux, seuls les sifflements du vent persistaient. Peu de gens l'auraient deviner depuis leurs chambres, mais quelqu'un déambulait dans les couloirs. Comment pouvait on dormir ici? Comment pouvait on se sentir à l'abris? Et si vous aviez soif? Et si une envie pressante vous prenait d'un seul coup?

Forcé de rester sans dormir, vos sens en éveil... Le planché craque. Vous connaissez maintenant par cœur la cadence, et prévoyez exactement quand il resurgira. Les volets claquent sans arrêts.

Sa main se resserra autour du manche en bois. Le rideau s'écarta dans un coup de vent, et un éclaire traversa le ciel, faisant briller l'objet, et le sourire de son possesseur. Un couteau de cuisine. Un petit rire s'échapa, presque innodible.

-hùhùhù...

Dans un registre tout à fait différent, Kei. Tout juste arrivé aujourd'hui, sans abri ni aucun autre refuge, pour se proteger de la tempête éclairée et effrayante.
Les grandes fenetres de l'internat rendaient les éclairs encore plus impressionnants qu'ils n'étaient déjà ... Quelle est la réaction de Kei face à cette situation copié d'un film d'horeur que l'on ne supporerait pas de regarder si l'on était pas au moins accompagner d'une couette et de son doudou ? ...

Au beau milieu de son couloir, un homme véue de rouge. Kei regardait exasperement le plafond à travers ses lunettes rouges qu'il avait baissé de son nez pour se donner ce genre si particulier qui le caractérise. Il laissa tomber sa veste aussi rouge ( xD ) d'une de ses épaules se prenant sans doute ecnore pour un mannequin feminin. Un souffle passa dans ses levres.

- Gniiah ... Personne n'est venu accueillir cette déesse si splendide qui me caractérise ?

En claire, il avait beau se trouver dans un décors de film d'horreur, il semblait ou ne pas l'avoir remarquer, ou s'en foutre completement >w<. Ce qui est certains, c'est qu'il s'appretait à partir dans un plane, pour la unième fois. Par chance, un rire à peine entendable ( ca se dit ? xD ) à la limite du machiavélique, pas bien loin ..

- Hùhùhù....

Il ne passa pas à travers les oreilles éguisés de notre cher Kei, qui se précipita de la ou il l'avait entendu car après tout, ce rire signifiait peut etre;

* ??? Un admirateur ? Un admirateur secret ? ... Ah je suis deja si populaire, si apprecié de mes eleves, de mes colleges, de tout le monde ! Ou peut etre est ce un beau jene homme émoustillant venue recueillir sa demoiselle en fleurs ( moi ) ?! Ne t'inquiete pas j'arrive Ô mon prince ! *

Mouais ...
Face à face avec un étrange personnage qui tenait un couteau à la main ... Comment se passera cette recontre du destin ?

Là, en quelques secondes après, le visage éclairé par la lune, un homme se dressait devant Faust. L'air un poil étonné. Les lunettes tombant presque du nez, les cheveux rouges partant en mèche sur le côté.

Faust arqua un gigantesque sourire et ouvrit bien grand les yeux, ce qu'il lui donnait un de gros malade. Il aurait préférer le repérer de loin et pouvoir le traquer à distance. Le tout en lui balançant quelques couteaux mal visés exprès. Il fallait maintenant trouver une idée pour faire une petite course dans les couloirs, comme il en avait envie.

Une pendule au loin claqua, son balancier allant de droite a gauche lentement. Un nouvel éclaire frappa, le couloir devenant plus visible. A réflexion, était-ce vraiment un homme devant lui? Cette façon de s'habiller était franchement étrange. Quoi que... Hmm. Oui, c'était bien un homme. La lumière se dissipa lentement, et la foudre gronda a nouveau accompagnée du vent.

-Dommage. J'aurais préféré courir après une mioche et disparaître quand quelqu'un d'autre débarquerait.

Il se recula dans l'ombre et s'apprêta à repartir à la recherche de quelqu'un à terroriser.

- Dommage. J'aurais préféré courir après une mioche et disparaître quand quelqu'un d'autre débarquerait.

De bien cruelle parole, en plus de cela il avait l'air de l'ignorer royalement commencant deja à reculer pour trouver une nouvelle proie. Mais encore une fois ... Conaissez vous Kei ? " Normal " n'existe pas dans son vocabulaire ( certe limité x3 ).
Car ses paroles et sa distanciation vis a vis de lui, Kei ne l'avait pas entendu, et il n'avait rien vu, repartant dans son theâtre fantasmé et idalisé.

Petit théâtre de Kei. <(O.O)>
Les éclairs ont disparut, laissant palce à un décor fait main rose avec de magnifiques roses rouges tournoyantes par un mécanisme encore inconnu en arrière plan. Avec un ralentit digne des meilleurs films américains, le visage du mystérieux admirateur secret ( Kei le prend pour un admirateur secret xD ) se retournant vers lui.
Il devait être plus grand que lui comme dans les films, car le garçon est toujours plus grand que la fille ( taille de Kei; 1m77,9 ).

L'esprit de Kei parti en n'importe quoi. Son visage devint tout rouggissant, il resserra ses points vers son coeur et ferma un de ses yeux. Puis éclata completement. Courant, Sautillant, Aimant ... Il se dirigeait sur les traces de l'inconnu, et de son visage blondin. Ses pieds quitterent le sol lorsqu'il sauta dans les airs. Il atterit sur Faust le tennant fermement dans ses bras, se frottant contre lui ...

- Gniiiaaaaaaah !! Sebastian ~ !! C'est d'accord prends moi toute entiere !

Deux bruits de pas, un petit sifflement dans l'air... et BAM! Faust s'éclata littéralement au sol, suivit du rouquin qui le serrait avec insistance dans ses bras en frottant sa tête contre lui.

-Gniiiaaaaaaah !! Sebastian ~ !! C'est d'accord prends moi toute entière !

-Mais qu'est ce qu'il raconte l'autre attardé?! Raaaah! Lâche moi débile!!

Dans la chute, il avait laissé son couteau tomber, et il glissa lamentablement plus loin. Il tenta vainement de le faire lâcher, s'agrippant avec fermeté à ses bras et les poussant à son opposé. Voyant de la situation était désespérée, Faust s'allongea de lui même contre le sol... Pour finalement tenter de glisser dessus à l'aide de ses jambes. Ce qui marcha à peine. Il tendit une main tremblante vers son couteau, espérant pouvoir l'atteindre.

Sauf que, dans un mouvement brusque du travesti, il donna un coup dedans, l'envoyant à nouveau plus loin. Alors, dans un effort considérable, Faust se retourna sur le ventre pour encore s'étendre et essayer de récupérer son couteau. Hop! Sa y est! Enfin il l'avait dans la main!

Cette fois, opération dans le sens contraire, il se rapprocha de l'autre et lui posa le tranchant du couteau contre la gorge.

-Tu me touches encore le rouquin, je te saigne!

- Mais qu'est ce qu'il raconte l'autre attardé ?! Raaaah ! Lâche moi débile !!

Kei ne l'entendait pas le moins du monde, continuant de s'accrocher à lui comme si sa vie en dépendait, continuant le contact avec lui en frottant sa tête contre son torse comme s'il était devenue une fille amouruse qui joue avec son oreiller, s'imaginant son prince. Car lui était encore dans son monde, et dans son monde il le voyait avec un visage viril et plus que séduisant lui lançant des paroles tel que :
<< Oui ma petite princesse rouge tu es à croquer, je suis tout à toi >>.
Comment ne pouvait il ne pas s'agiter après ça.

Ignorant parfaitement le blondinet, qui essayait de prendre son couteau envers et contre tout, Red-Kei se ressaissit finalement replongeant dans la réalité qui n'était pas la sienne.

- Tu me touches encore le rouquin, je te saigne!.

D'un air presque sérieux, Kei baissa les yeux et se surprit à tomber sur un couteau qui menacait sa gorge d'être réduite en bouillit. Il s'était ressaisit et fixait dans les yeux l'inconnu-psychopathe, avant de finalement décider à lui répondre. Lorsqu'il prononca sa réponse il abordait un air presque suppliant ...

- Nan ! Pitié pas 'rouquin' ! Respecte moi et je te respecterai ! Mes cheveux sont rouge ! Rouge ! Comme les roses amoureuses, comme le coeur, comme les feux rouge, comme les panneaux stop, comme les tomates, comme les cerises, comme les camions de pompiers ... Rouge comme le sang quoi !

Et le pire la dedans, c'est qu'il était serieux quand il la dit ca, passant outre qu'il était menacé de mort. Enfin à la fin de ses paroles, Kei tendit son index vers le visage de Fausto. Son doigt entra en contact avec la peau de sa joue qu'il descendit en l'éfleurant jusqu'a son coup.

- Je ne te croyais pas si instistant .
Rouge comme le sang .... Ah quelle couleur magnifique, magique, émerveillnte ! Nos corps seront bien plus beaux couvert de ce liquide rouge ~

-Nan ! Pitié pas 'rouquin' ! Respecte moi et je te respecterai ! Mes cheveux sont rouge ! Rouge ! Comme les roses amoureuses, comme le cœur, comme les feux rouge, comme les panneaux stop, comme les tomates, comme les cerises, comme les camions de pompiers ... Rouge comme le sang quoi !

Ce n'était pas possible... Faust était plus qu'excédé. Ce gars se foutait de lui et avait l'air tout à fait sérieux!

-Je ne te croyais pas si insistant .
Rouge comme le sang .... Ah quelle couleur magnifique, magique, émerveillente ! Nos corps seront bien plus beaux couvert de ce liquide rouge ~

Fou de rage, Faust ne prêta pas attention aux gestes de Kei. Bien évidemment, il fut plutôt surprix de le sentir lui caresser la joue et le cou amoureusement. Revenant à lui, il prit l'initiative de lui prouver qu'il était sérieux quand il l'avait menacé. Il lui entailla avec légèreté la peau du cou jusqu'au début du torse. Ne voyant aucune réaction chez Kei, Faust opta pour une manière plus efficace... Voir plus lâche...

Il releva le genou violemment, celui ci vint taper entre les jambes de Kei, qui sous la surprise ou la douleur décolla légèrement, laissant la place à Faust qui se roula sur le côté. Il se releva vite, tenant fermement son couteau en main.

N'avait aucune réaction ? Pas tout à fait. Enfait on aurait dit mais non, car suite au geste entreprenant de Faust, Kei fondit limite de bonheur dans son for interieur. Mais il n'eut pas le plaisir de fondre plus longtemps, car c'est à la suite un un coup bas et pas très élegant que Kei se trouva dans l'obligation de dégager. Un peu plus éloigné de Faust il sautillait sur place tentant de faire partir la douleur.

Kei fermait les yeux et affichait une mine plutôt douloureuse sur son visage. Et lorsque quelques instants s'écoulèrent enfin, il se remit droit. Les deux mains sur les hanches avec un corps un peu penché sur le coté et sa veste toujours tombée sur une épaule. Dark - Kei *0* !
Kei tendit alors son index vers Faust et histoire de rajouter une touche de fatal et de film d'horreur, à ce moment la, un éclaire illumina les couloirs. Il ouvra la bouche;

- Niiiah ! T'es pas fair-play Sebastian ! Commencer si vite ?! ...

Oui on peut le dire; qu'est ce qu'il racontait encore ?

- Je sais que je suis i-rré-si-sti-ble, mais quand même, tant de violence ! Comme une bête sauvage .
C'est bien parce que tu as un corps magnifique que je te laisse faire mon mignon petit Sebastian !

Le temps de répit était terminé pour Faust, Kei s'avanca comm dansant sur les carreaux du couloir vers le blondinet, arrivé juste en face de lui il lui déposa un bisous délicat sur sa joue. Ainsi pret du visage, il murmurait doucement, tres doucement;

- Ton corps est si magnifique qu'il me donne aussi des envis de le customiser, de le rendre lus séduisant qu'il ne l'ai déjà Sebastian ...

Simultanement à ses paroles, Faust pouvait sentir sa gorge s'entailler legerement laissant des perles de sang rouge découliner gracieusement. Un spectacle pour Kei. Il avait sortit un ciseau de la poche de son manteau, car n'oublions pas, Kei est un grand amateur d'objets tranchants, bien que sa tronconneuse adorée soit son objet préféré, se trimballer avec n'était pas évident.
Le visage de Kei descenda legerement jusqu'a atteindre le coup de Faust, il sortit sa langue et l'impregniat des gouttes de sang de l'homme .

- Tu as bon gout tu sais ?

Après avoir sautillé sur place un bon moment pour calmer sa douleur, kei se retourna. Il se redressa, et pausa ses deux mains sur les hanches. Ils se fixèrent un moment. Puis Kei reprit la parole.

-Niiiah ! T'es pas fair-play Sebastian ! Commencer si vite ?! ... Je sais que je suis i-rré-si-sti-ble, mais quand même, tant de violence ! Comme une bête sauvage . C'est bien parce que tu as un corps magnifique que je te laisse faire mon mignon petit Sebastian !

Il y avait quelque chose d'irrésistiblement agaçant dans sa voix...dans ses mots... dans son visage. Partout. Lui, l'agresseur se sentait agressé. Il y avait bien évidemment un problème de rôle. Kei se rapprocha de lui, paraissait de bonne humeur. Il s'arrêta juste en face de Faust et embrassa sa joue. Faust s'efforça de rester de marbre face à sa façon d'agir. Kei se mit à chuchoter...

-Ton corps est si magnifique qu'il me donne aussi des envies de le customiser, de le rendre lus séduisant qu'il ne l'ai déjà Sebastian ...

Sans rien comprendre, il sentit par la suite un souffle frais puis un picotement sur le cou. Alors comme ça, lui aussi? Un éclaire resurgit, illuminant la scène. Kei s'étant penché contre lui, léchait consciencieusement les légères gouttes de sang qui s'échappait de la coupure.

-Tu as bon goût tu sais ?

Quelque chose ne pouvait plus s'empêcher de monter en Faust, le faisant trembler. Non pas de la peur. Loin de là. Cette chose lui rongeait le ventre, lui griffait le dos, lui donnait la fièvre, lui faisait flancher les jambes... De la rage? Ca faisait longtemps... Son rire refit surface, de plus en plus fort. Il repoussa assez loin Kei, et le regarda avec le sourire.

-Comme tu es drôle... Mais vois tu, je suis loin de pouvoir t'accorder le privilège de me "customiser"...

Faust s'avança, son couteau pendant au bout de ses doigt, presque entrain de tomber.

-Mais on peu toujours s'amuser autrement, tu sais... ♪

Sur ces mots, Faust replia son bras proche de lui, et dans un mouvement circulaire il lâcha le couteau devant lui. Il se planta au sol, proche du pied de Kei.

- Mais on peut toujours s'amuser autrement, tu sais... ♪

Et c'est sous l'allure d'un véritable psycopathe, que Faust lui lanca le couteau à ses pieds. Un sourire passa sur les levres de Kei, un sourire à la fois heureux et sadique. Avec ses dents de requins c'est pas bien dificile après tout. xD
Kei baissa lentement sa tête penchée sur le coté droit au sol, la lame tranchante du couteau ! Elle l'appellait lui ! Après 10 bonnes secondes de contemplation, et sans dire un mot, Kei se baissa d'une manière plutôt élengante et prit le couteau par son manche avant de le ramener à ses levres. Il se redressa.

- Ah, Sebastian ! Nous vivons un amour interdit ! La société ne nous comprends pas !

En même tant qu'il prononcait ses paroles, l'homme avait lancé le couteau aiguisé au pied de Faust, le lui rendant. Puis laisa tomber au sol ses ciseaux qu'il avait précedement utiliser, préférant sortir un couteau presqu'identique à celui de Faust.
Théâtralement et se dandinant, comme s'il jouait une scene, en plus d'accompagner sa prestation de geste il commenca; ( N'oublions pas le décors de roses rouges tournoyantes au derriere ! )

- C'es comme ... Roméo et Juliette ! Ahhh ... Sebastian ? Pourquoi es-tu Sebastian ? ( Copyright by Grell xD )

Grell courut vers Faust, son couteau à la main, tenu en arriere le portant devant lui comme pour s'il allait réellement égorger le blondinet ...

- Ah, Sebastian ! Si seulement l'orage pouvait rester et le soleil ne pas se lever ! Notre amour durerait pur toujours !

Arriver la tête a à peine quelque centimètre de celle de Faust, il le regarda droit dans le yeux en souriant.

- Mais notre aventure doit prendre fin ici ...

Il y avait comme de la folie dans ses yeux, ses incohérence parfaite entre ses dires et ses geste le rendait d'autant plus étrange. A la fin de sa phrase, il lui adressa un clin d'oeil presque pervers avant d'avancer sa tête encore plus prêt avec une violence indescriptible. Il percuta la tête de Faust ( coup de boule xD ! ).

- Séparons nous d'un baiser passionné ! Et de Milliers d'adieux

S'approchant dangereusement, et encore plus pres, Il tendit le couteau qui allait réelement atteindre sa cible...

[ Copyright de la scene de l'episode 06, qui est sensiblement la meme xD ]

Kei saisit lentement le couteau, et reprit ses paroles toujours aussi incompréhensible.

-Ah, Sebastian ! Nous vivons un amour interdit ! La société ne nous comprends pas !

Il relança le couteau à Faust, qui tendit le bras pour le ramasser, gardant les yeux sur l'androgyne en rouge. Celui ci sortit une autre lame de sa veste. Il se mit a avancer à grandes enjambées un peu partout, à tournoyer sur lui même, les yeux brillants, la bouche en cœur.

-C'est comme ... Roméo et Juliette ! Ahhh ... Sebastian ? Pourquoi es-tu Sebastian ?

Il se mit d'un seul coup a changer de direction, courant vers Konrad. Son sourire s'arqua largement, son regard prit une teinte de folie.

-Ah, Sebastian ! Si seulement l'orage pouvait rester et le soleil ne pas se lever ! Notre amour durerait pur toujours !

C'était vrai. Cette situation était particulièrement drôle. Tellement amusante que sa fin aurait été un véritable drame. Allaient ils continuer jusqu'au levé du jour?

-Mais notre aventure doit prendre fin ici ...

Sur le coup, Faust ne put s'empêcher d'éclater de rire, fixant du coin de l’œil le visage de Kei, à peine à quelque centimètres de celui de Faust. La situation était d'autant plus amusante. Et puis il reçu un choc au niveau du front, le propulsant brutalement contre le sol, mais toujours souriant.

-Séparons nous d'un baiser passionné ! Et de Milliers d'adieux

Il tendit son couteau contre le cou de Faust, à quatre pattes au dessus de lui. Il ne pouvait vraiment pas s'empêcher de rire et de sourire de toutes ses dents, c'était l'extase. Mais alors qu'on s'apprêtait à l'égorger, il saisit un objet de sa poche discrètement et il fit tournoyer entre ses doigts. Avant de passer cette main dans le dos de Kei, qui pouvait maintenant y sentir une aiguille s'y planter. Faust injecta le produit que contenait la seringue doucement.

De l'anesthésiant. Le produit allait mettre juste un peu de temps à agir entièrement, mais une fois fait, Faust serait plus que tranquille. Et de plus, Kei était largement ralentit.

-Bonne nuit... hùhùhù ♪

Sachant que notre Kei n’allait pas faire dodo tout de suite, Faust, de son autre main, rapprocha également son couteau contre le cou du "rouquin".

Il fallait croire que Kei venait de s'être fait piquer par une aiguille, et bien que cela se produit, il n'avait rien sentit, trop occuper à se mouvoir dans le feu de l'action. Il se retrouvait maintenant dans une position pas des plus confortables, sentant que le couteau à son coup pourrait l'égorger à tout moment.

- Bonne nuit... hùhùhù ♪

Mais Kei rete Kei. Impassible à tout cela, ou du moins ne le ressentait pas comme une personne normale, après tout c'est un des descendants de Kyoran l'originale =.=. C'est pourquoi après se retrouver une deuxième fois dans cette situation, il tourna la tête avec son sourire qui ne quittait pas son visage, donnant un coup de pied à Faust. L'homme rouge se recula lui même jusqu'a arriver au mur du couloir. Le tonnerre grondait encore.

- Ah ! Tu me fais encore ça ~ Tu es si splendide ! Tu me donnes tant de frissons Sebastiiaaan ~

Se dandinant contre son mur, toujours son couteau à la main, il repartit dans un délire ... Cependant il avait peut etre prit un degres plus haut lorsque l'homme rouge se toucha de la main gauche le ventre tout en continuant de s'agiter, de sourire et de parler fort ..

- Ahhh ~ Sebastian ! Je veux porter tes enfants ! [ xDD ! La phrase de Grell qu'il fallait vraiment que je mette xD ! ]

Ah trop s'exciter pour un oui ou pour un non Kei continua son action en lancant une autre offensive sur le blondinet. Mais arriver tout pret, sans vraiment savoir pourquoi, il ralentit, se mettant a marcher et s'arretant puis il regarda Faust d'une mine de petit enfant avec un doigt dans la bouche ;

- J'ai deja plus de force faut-il croire é~è

-Ahhh ~ Sebastian ! Je veux porter tes enfants !

Faust sourit, à genou, le dos contre le mur, souffrant encore un peu du coup plutôt bien porté de Kei, qui d'ailleurs se mit a nouveau à courire vers lui, le coup qu'il allait porter promettait d'être sacrément douloureux. Faust ferma les yeux en détournant le visage, craignant le choc mais restant souriant. Ne sentant rien, il rouvrit les yeux et regarda le rouqin, qui avait l'air plutôt embarrassé.

-J'ai deja plus de force faut-il croire é~è...

-Dans ce cas...

Faust prit une mine enchantée. Il se releva en s'appuyant sur le mur, puis s'avançant avec un peu mal.

-Ca va être d'autant plus drôle.

L'anesthésiant devait faire effet. Il s'endormirait bien vite.

-Cours si tu ne veux pas que je t'achève. Tu peux même hurler pour que quelqu'un vienne à ton secour, et après, qu'est ce que tu feras?